Le drapeau noir et blanc flotte sur la marmite

La ville de Nantes est la marmite où se concocte le brouet de la « réunification », prélude à l’autonomie de la Bretagne, mais le mot n’est, bien sûr, jamais prononcé. Il s’agit d’avancer selon la stratégie des petits pas, vieille stratégie des séparatistes.

Or, un grand pas vient, cette fois, d’être fait puisque le maire socialiste a accepté que le « gwenn-ha-du » flotte sur la mairie de Nantes. Symboliquement, la ville devient donc capitale de la nation bretonne. 

Inventé par un militant nationaliste qui fut aussi un druide raciste condamné à la Libération, le sinistre drapeau noir et blanc fut conçu dès l’origine comme un symbole antirépublicain. Il n’est donc pas indifférent que le maire ait abdiqué sous la pression du lobby de Bretagne réunie. 

Ce qui, pour les Nantais, n’est que folklore est, en fait, le signe qu’ils sont enrôlés sans qu’ils s’en doutent dans la grande croisade identitaire organisée par un lobby patronal breton dont la plupart des Bretons ignorent tout  : le drapeau n’est que le signe de ce qui se prépare, comme l’indique d’ailleurs la lugubre cérémonie à biniou filmée par Ouest-France pour célébrer cette victoire. La marmite n’a pas fini de bouillonner et de diffuser ses vapeurs méphitiques… 

C’est l’occasion de diffuser la fiche pédagogique du GRIB sur le « Gwenn-ha-du » et d’engager une réflexion sur l’usage qui est fait de ce drapeau et les enjeux de l’annexion des pays de la Loire par la Bretagne.

Le gwenn-ha-du PDF

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