L’invention du cadastre

Tout d’abord, prenons conscience des protestations contre l’invention délirante du cadastre confiée aux nationalistes par le conseil régional via l’Office de la langue bretonne.

Même si son rôle a été totalement occulté, soulignons le rôle de l’AOSB, association d’opposition à la signalisation bilingue en pays gallo…

Admirons au passage la résistance de quelques autochtones — ainsi, à Landrévarzec où les habitants du village des Salles avaient trouvé insupportable de voir leur village ridiculement baptisé Ar Sal Lestudored et ceux du Moulin du Lay de se trouver d’un coup habiter Meilh al Lae, au risque de voir leur visiteurs s’égarer dans la campagne.

On notera des centaines de panneaux invitant les passants à ne pas prononcer  les noms comme ils sont prononcent : ainsi tous les noms en -at (prononcé att’) sont-ils transcrits en –ad. Bulat-Pestivien est donc transcrit Bulad-Pestivien, ce qui incite le touriste à penser que la « vraie prononciation » est « bulade ». Merveilleux résultat de l’opération ethnique : le panneau en français donne l’authentique prononciation du toponyme. que trahit sa transcription en breton unifié, seul admis par l’Office de la langue bretonne.

Il en va de même pour les noms en -ac que l’orthographe nationaliste transcrit en —ag (ainsi le panneau en français donne-t-il Callac — ce qui est rigoureusement conforme  à la prononciation — et  le panneau en breton  Kallag, que le touriste entend, à l’étonnement général, prononcer « callague ».

Idem pour les noms en -ec que l’orthographe surunifiée transcrit par -eg, et grâce aux panneaux routiers, Gouarec (normalement prononcé « gouarec ») devient Gwareg qui peut s’inscrire dans la suite des « Thégonègue », « Plogonègue » et « Cléguérègue »…

 Il y a parfois plus original :

 Ainsi, à l’entrée de Ploëmel : Plenuer.

Ploëmel 1

À la sortie de Ploemel : Pleñver

Photo pleine page : Ploemel 2

(communiqué par Gérard Hamon).

Tous les toponymes de haute et de basse Bretagne sont donc remplacés par des noms néobretons dont la liste a été fixée par l’Office de la langue bretonne. On la trouvera ci-dessous.

http://www.ofis-bzh.org/upload/travail_fichier/fichier/360fichier.pdf

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DE COURAGEUX AUTOCHTONES

CONTINUENT DE SE BATTRE

 

 

Il va de soi que le nom « Les Salles », terme connu par tous, est odieusement français : l’Office de la langue bretonne reçoit un million d’euros par an pour fabriquer un cadastre apte à donner figure celte à la Bretagne destinée à se « libérer » de la France.

Et la malheureuse journaliste qui a eu le courage d’écrire sur le sujet se fait invectiver par les nationalistes. La pire invective : c’est une Françoise Morvan ! Et dire qu’elle a mis ses enfants à l’école Diwan… elle qui mène son combat contre le breton.

Avec appel à la censure : on ne comprend pas comment Le Télégramme peut employer de telles journalistes…

  • Tudi Kernalegenn Ur Françoise Morvan lerc’hel eo ar gCathy Tymen-se, bet he bugale e barzh Diwan koulskoude! Krouet he deus penn da benn an afer-se, hag e vag anezhi reoliek. Ar pezh na gomprenan ket eo e laoskfe an Telebramm anezhi implij he fost kazetennerez evit kas war-raok he « c’hroaziadeg » a-enep d’ar brezhoneg.
  • Tudi Kernalegenn Gwir anv ar pennad a rankfe bezan: « Cathy Tymen ne lâche rien »
  • Mikael Bodlore-Penlaez Ya abaoe 2 vloaz pe muioc’h emañ o c’hoari ar plac’h-mañ gant an dud evit ober reuz ha stourm a-enep ar brezhoneg. Ne c’hellan ket krediñ eo e-barzh Diwan he bugale!!! Tud skizo ‘zo memes tra.
  • Tudi Kernalegenn Alies e c’hoarvez e vefe gwashan enebourien ur menoz pe un arbenn, tud bet tost eus ar menoz pe arbenn-se a-raok…

 

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Et il se trouve encore des citoyens pour s’interroger au sujet des incongruités qu’ils doivent subir. Ainsi à Quimperlé…

http://gilbertoblog.over-blog.com

 

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SIGNALÉTIQUE TRILINGUE

Un nouveau cap est franchi en 2014 avec l’instauration d’une signalétique trilingue français-breton-gallo : l’argent public coule à flots et des indigènes protestent contre ce gaspillage mais toujours en vain…

Il arrive malgré tout (mais si rarement) que la presse relaie ces protestations.