Avec le temps…

 

En 2004, Michel Treguer donnait aux éditions nationalistes Yoran embanner une sélection d’articles de Roparz Hemon, linguiste breton connu pour avoir collaboré avec les nazis. La présentation de ces textes prônant un racisme panceltique nourri de haine de la France était si scandaleuse que j’ai  publié un article rappelant la gravité de ces articles présentés louangeusement dans les médias.

Michel Treguer s’est alors livré à une campagne de presse intensive, m’enjoignant via maints organismes (en un article intitulé « Silences bretons »), d’expliquer pourquoi je n’avais pas commenté Aborigène occidental et de répondre à un questionnaire par lui libellé.

Je me suis donc résignée à fournir une argumentation en réponse.

 C’est bien à contrecœur que je me résigne à me pencher encore sur l’un des livres de Michel Treguer. Cependant, une fois de plus, il me semble poser des problèmes trop graves pour qu’on les passe sous silence. 

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Comme, en mai 2010, publiant Miliciens contre maquisards, qui est une enquête sur la Résistance en Bretagne menée à partir des archives, je me heurtais aux difficiles problèmes de la mémoire à transmettre, j’ai eu la surprise de voir paraître un livre de Michel Treguer, intitulé Avec le temps, chronique d’un village breton sous l’occupation allemande.

Objet, comme de coutume, de recensions et d’émissions nombreuses et flatteuses, ce livre, paru presque en même temps que le mien, en semblait, à lire la presse, assez proche : par hasard, j’avais été amenée à éditer un texte évoquant la rafle qui, au cours de l’été 44, avait provoqué la mort des camarades de mon père, emprisonnés et torturés durant une semaine par les Allemands assistés de miliciens, dont des miliciens bretons sous uniforme de la Waffen SS. Mes recherches aux archives m’amenaient à voir l’histoire sous un jour bien différent du jour officiellement admis… Or, en quatrième de couverture du livre de Michel Treguer, on pouvait lire :

« Intrigué par l’insolite agonie de son père, un fils se met en quête dans la brume des souvenirs et le maquis des témoignages. Chemin faisant, il met à jour (sic) un secret familial, reconstitue la vie d’un village breton sous l’occupation allemande et voit se dessiner une image peut-être différente des légendes familiales. »

Le battage médiatique autour du livre de Michel Treguer allait croissant cependant que la censure du silence accueillait, comme de coutume, Miliciens contre maquisards (qui, depuis, a pourtant été réédité en collection de poche). Le ton des articles devenait plus louangeur encore, l’auteur étant soudain présenté comme l’infortunée victime d’un procès visant à faire interdire son livre.  Je me suis donc résignée à me le procurer.

Plus sidérée encore par ce livre que par les précédents, j’en ai parlé à des personnes originaires de la région de Bretagne concernée par les recherches de Michel Treguer. Les réponses ont été unanimes : nous avons tous éprouvé le même sentiment d’indignation (certaines personnes parlant même de répulsion). Cette indignation résulte, selon moi, de trois raisons distinctes mais dont les effets se conjuguent pour donner l’impression d’avoir été sali par cette lecture.

 

 

I. UN RÈGLEMENT DE COMPTES PERVERS

 

Première raison : ce livre est une vengeance posthume contre un père qui fut un instituteur laïc, un homme d’une grande dignité auquel Michel Treguer ne semble n’avoir à reprocher que la gêne, pour ne pas dire le dégoût, que les productions de son fils lui ont pu lui inspirer. Je ne fais ici que le citer : « Incompréhension ou bien jalousie, désaveu, mon père n’a jamais salué mon parcours. » (p. 25).

Je ne connais rien de plus abominable que le récit de la mort de ce père, soumis par la vertu du fils, dans ses derniers instants, à l’insondable niaiserie du cantique « Patronez dous ar Folgoad »  et à la ridicule bénédiction druidique par lui improvisée face au mourant  : « Ho reiñ a ran en-dro da zouar Breizh, hor bro, ha da vreuriad hon Hentadoù a zegemer ac’hanoc’h en o zouez » : « Je vous rends de retour à la terre de Bretagne, notre pays, et à la tribu de nos Ancêtres qui vous reçoivent en leur sein. » (Aborigène occidental, p. 167).

Le renvoi de son père à la tribu des Ancêtres n’étant apparemment pas suffisant, Michel Treguer s’est lancé dans une trouble enquête pour savoir si ce père, à ses yeux coupable de ne pas lui avoir transmis la langue supposée être celle de ses gênes, n’aurait pas aussi été coupable d’avoir collaboré, avec tout ou partie de sa famille, sous l’Occupation. Au final, le mort (que Michel Treguer appelle « mon prévenu personnel ») se révèle pris, complice involontaire, dans une sordide histoire de collaboration, laissée par les tribunaux, à la Libération, « sans suite ».

Conclusion : « Qui serais-je pour me conduire avec une sévérité plus grande que les tribunaux de la Libération ? Je choisis le même verdict que le leur : « sans suite ». Et même, bien qu’il m’en coûte un peu : « acquittés »  (p. 228).

La suite, c’est pourtant bien lui et lui seul qui l’apporte.

Qui lui a demandé de se poser en juge ?

Qui lui a demandé d’acquitter ou non les membres de sa famille, y compris son frère qu’il appelle dans ce livre, avec quel dédain, « L’Ombre », comme s’il n’avait, lui aussi, d’existence que posthume ?

Quelle que soit la fourbe indulgence dispensée avec onctuosité pour en finir, comme en une ultime cérémonie funèbre, il ne les a tirés de l’oubli que pour les laisser accusés à tout jamais. Et, pis encore, avouant qu’il lui en coûte de les acquitter, il ne les a soustraits à la justice rendue que pour les déclarer, à tout jamais, indignes d’être acquittés, c’est-à-dire coupables.

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II. DÉNIGREMENT DES MORTS, MÉPRIS DES VIVANTS

 

Deuxième raison : poursuivant son enquête au sujet de sa famille, Michel Treguer interroge des personnes susceptibles d’avoir participé de près ou de loin aux événements qu’il rapporte, d’après les ragots qu’il semble humer avec un flair de bigote. Coucheries des unes, délations des autres, exactions des résistants, tout ce qui touche sa famille se trouve de proche en proche contaminé.

La déontologie commande, lorsqu’on interroge une personne qui consent à donner son témoignage, de lui donner ce témoignage à relire, de respecter ses observations et de lui demander l’autorisation de publier le texte qu’elle a pu revoir.

Au total mépris des personnes qui ont été amenées à le recevoir, Michel Treguer expose ses stratégies pour extorquer des aveux. Le comble de l’ignominie est atteint lorsque, s’en prenant à un vieillard atteint de la maladie d’Alzheimer, il va le traquer dans l’institution où il est placé : « Je suis décidé à ne pas gâcher l’occasion, au risque de faire souffrir le malade. Ce sera sa punition, à soixante-cinq années de distance. »  (p. 118). L’ayant ainsi puni d’on ne sait quelle faute supposée, il a le front d’aller ensuite trouver la femme de ce vieillard en se gardant bien de lui dire qu’il l’a vu au préalable car, écrit-il, même si Lannilis n’est pas Guantanamo, « cet interrogatoire comportait, même à mes propres yeux, une certaine dose de torture morale. »

Le sadisme est exercé de manière plus perfide mais, en fin de compte, plus inhumaine encore, dans le cas de celui qu’il appelle « le fils de l’Allemand ». Ayant découvert qu’une jeune fille du bourg avait accouché en secret d’un garçon, fils d’un soldat allemand, il trouve dans l’annuaire le nom de ce garçon, pour lors devenu un honorable retraité après avoir été un honorable père de famille, très entouré des siens. Il obtient d’être reçu, exploite les renseignements qui lui sont donnés en toute confiance et, sans le moindre scrupule, organise son récit autour de la « juteuse » ou, pourquoi pas, « émoustillante » (ce sont ses mots) histoire de cet homme dont il commence par donner une description odieuse : le fils de Boche est bien sympathique avec son « ventre avantageux » ; fidèle, sans doute, à ses origines, on le verrait facilement « attablé dans une taverne bavaroise, devant bière et choucroute » (p. 95). Michel Treguer, flairant  l’aubaine, entreprend de fouiller ses origines, à partir de documents d’archives retrouvés par l’intermédiaire d’un autre militant breton, Kristian Hamon, qu’il dit lui-même avoir maintes fois invité à la librairie Dialogues et qu’il a sollicité pour explorer les archives à sa place avant d’obtenir lui-même une dérogation.

Cette dérogation, qu’il appelle « accréditation » et qu’il présente avec dédain puisqu’elle porte « l’emblème tricolore », lui fait obligation de respecter la « vie privée des personnes ». Mais la vie privée des personnes, qu’en a-t-il à faire ? « Tous les survivants sont au moins octogénaires » explique-t-il. Pourquoi, en effet, les octogénaires iraient-ils exiger qu’on respecte leur vie privée ? Les résistants, ironise-t-il en outre, « ont raison par définition », « leurs souvenirs sont officiellement ceux de la République », donc, de quoi iraient-ils se plaindre ? Quant  au fils de l’Allemand, « il est en quête de l’identité de son père comme je le suis de l’histoire de ma famille ». Ainsi met-il sur la place publique l’histoire de cet homme, qu’il désigne nommément, et en allant jusqu’à rapporter des médisances, qu’il avoue lui-même peut-être erronées, au sujet d’une supposée maladie vénérienne qui aurait causé la mort de sa mère en d’atroces souffrances.

Ce fils de l’Allemand, placé face à l’obligation d’assumer un passé qui, somme toute, ne le concernait pas et l’avait jusqu’alors relativement épargné, a dû faire preuve d’un grand courage pour intenter une action en justice : appeler au respect de la loi revenait à permettre à Michel Treguer de se faire passer pour victime de la censure et lui donner ainsi un surcroît de publicité. C’est ce qui est advenu.

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III. FALSIFICATION DE L’HISTOIRE

 

Or (et c’est bien cette troisième raison, plus grave sur le plan des idées, qui explique que je me sois résignée à commenter ce volume), au nom de la Bretagne (ou plutôt d’une certaine Bretagne conforme à la vision des nationalistes) le livre salit la Résistance, présente la collaboration avec une indulgence sournoise, légitimant ainsi l’héritage des autonomistes et indépendantistes naturellement alliés à l’Allemagne nazie contre la France républicaine.

Michel Treguer explique sans ambages sa théorie : les Bretons, subissant l’occupation des Français, étaient blasés face à l’occupation allemande. Le fait que les Bretons étaient français et se considéraient comme tels depuis des siècles semble lui échapper totalement, l’unique objet de son intérêt étant la langue bretonne, considérée comme langue officielle des autochtones voués à la parler pour répondre à leurs gènes. Dès lors que les autorités ne parlent pas breton, une occupation valant l’autre, Michel Treguer renvoie dos à dos « un officier de la Wehrmacht et un préfet de la République brandissant leurs règlements respectifs » et conclut qu’il n’y a « rien de changé au fond » (p. 59).

C’est très exactement la rhétorique des nationalistes bretons de Breiz Atao alliés aux nazis : on croirait lire Mordrel, qui voyait, comme Treguer, en cette « nouvelle occupation étrangère » l’espoir de la reconnaissance de l’ethnie bretonne exprimée par sa langue contre l’oppression supposée de la France des Lumières.

Et l’on constate au fil des pages que l’occupant allemand est présenté sous un jour séduisant — jusque dans la reddition de Brest : « De minces officiers SS d’une élégance parfaite portant l’inscription Kreta sur la manche » remettent leurs armes à « un sympathique général yankee, un peu pataud, presque impressionné, encombré par son casque ». Édifiant cliché : face à l’aristocratique SS, le lourdaud Yankee… du reste, fort peu méritant : « Il n’y a pas de morts dans les unités des “libérateurs” », explique-t-il (p. 106), mettant le mot « libérateurs » entre guillemets, dans la pure tradition de l’historiographie nationaliste d’extrême droite.

Lisant, grâce à la dérogation qu’il a obtenue, la correspondance des soldats de Hitler avec les familles bretonnes si hospitalières, il constate avec satisfaction que seule « une imprécise profession de foi européenne paraît leur servir de credo ». Ce louable credo, si merveilleusement actuel, permet selon lui aux soldats de la Wehrmacht (alors sur le front russe) d’oublier « les excès du combat dans lequel ils se trouvent mobilisés » (p. 146).

Les Allemands sont à l’en croire magnifiquement corrects : il s’agit de « jeunes Européens sympathiques, souvent élégants, pour certains cultivés » qui font tout naturellement fondre le cœur des jeunes filles (p. 153).  Il allègue sans sourciller qu’il y a eu très peu de viols signalés sous l’Occupation. D’ailleurs, ces « fringants voyageurs » qu’étaient ces admirables soldats allemands étaient porteurs de toute une culture inconnue des jeunes Bretonnes éblouies par ces superbes conquérants : « Même si elles n’avaient pas lu ces auteurs ni ces philosophes, entendu les musiques de ces compositeurs, l’Allemagne, c’était aussi Goethe, Herder, Heine, Schubert, Thomas Mann : la lumière diffuse de ces étoiles cambrait la taille de leurs visiteurs qui, eux, se savaient riches de cet héritage. Et on ne parlait pas tous les jours de politique : sans doute jamais. »  (p. 152).

À quoi bon s’indigner, souligner le scandale que représente cette association de Heine et de Herder, avec, en plus, Thomas Mann, exilé pour fuir le nazisme, comme caution de l’occupant, et, pour achever de ridiculiser le tout par l’indignité absolue, l’étoile de ces grands noms supposée venir ondoyer hors de toute politique les aimables « visiteurs » du pays conquis ?

Cette prétendue collaboration d’avant-garde, appelée par l’amitié entre les peuples, autorise la dénonciation des « Sauvages du Levant » que sont les Russes, des FFI et surtout des FTP communistes. « Vraie ou fausse », la rumeur qui fait des résistants de sordides pillards est réitérée (p. 108). Qui sont-ils, ces « shérifs » qui s’instituent gardiens du nouvel ordre à la Libération ? Et les membres du Comité  de Libération ? De « vilains corbeaux acharnés à dégrader, punir, voire spolier » (p. 206). Au hasard d’une phrase, toujours mielleux, Michel Treguer assure qu’il n’oublie pas plus « les rares héros de la France libre et de la Résistance que les cow-boys venus du Far-West  » (p. 153).

Quel mépris jusque dans l’éloge !

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 Le délire ethniste qui animait Aborigène occidental est ici devenu le moteur d’une réécriture de l’histoire qui correspond trop bien au projet politique que défend actuellement le lobby patronal breton de Locarn pour n’être pas conçue comme arme idéologique.  On en trouverait une version non moins caricaturale, dans l’essai de l’autonomiste Jean-Jacques Monnier cautionné par Mona Ozouf mais Michel Treguer va beaucoup plus loin.

 Éloge de l’Allemagne donnée en exemple contre la France, dénonciation de la Résistance et de la République, victimisation d’un peuple breton ethniquement pur, fétichisation d’une langue bretonne supposée inscrite dans les gènes des Bretons : l’important est à tout moment de dénoncer la France, la « Révolution jacobine », la « fatwa lancée cent trente ans plus tôt contre la langue bretonne par les révolutionnaires parisiens », comme si le français avait été imposé par des ayatollahs hostiles aux bas Bretons.

La recherche historique n’est ici qu’un alibi. Du reste, Michel Treguer se dit « peu désireux et peut-être incapable de [se] livrer à des recherches historiques difficiles » (p. 77). Affichant son mépris pour les protocoles de recherche, il avoue fausser les dates et déplacer les phrases d’une lettre d’un Allemand dans une autre — menus « forfaits », explique-t-il coquettement, « sussurés à mon oreille d’auteur par… le Méphisto du langage » (p. 149). Son but n’est pas seulement de régler des comptes personnels, mais, une fois de plus, de mettre en œuvre et réactualiser les thèmes hérités de Breiz Atao.

Il importe de souligner que Michel Treguer est, comme il le rappelle, responsable des rencontres organisées par la plus grande librairie de Brest, à l’origine de la publication de ce livre : le libraire, pour ouvrir son catalogue d’éditeur, a donc lu (il faut le supposer) et approuvé ce texte dont il a assumé la publication.

Tel est bien le problème majeur.

Force est de constater qu’à ce jour jamais il n’a été soulevé.

 

 

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Michel Treguer a été condamné une première fois par le TGI de  Brest en juillet 2010, le livre intitulé Avec le temps devant être retiré de toutes les librairies.

Il a, dans un premier temps, sachant sa victime très gravement malade, assuré ne pas vouloir faire appel. « Je n’ai  eu avec lui que des relations amicales, le livre ne le cite qu’avec tendresse. Si j’excepte cet épisode juridique que je trouve absurde, je lui conserve toute mon affection. Je ne ferai sans doute pas appel, car précisément je ne souhaite pas “l’attaquer” à mon tour. » Le verbe « attaquer » était mis entre guillemets. Cependant  (et cela rend ses déclarations d’amitié à l’endroit du « fils de l’Allemand » particulièrement odieuses), Michel Tréguer et son éditeur devaient bel et bien attaquer en appel… et être condamnés à nouveau, pour être, le 5 décembre 2012, condamnés à verser des dommages-intérêts à leur victime.

En dépit du jugement rendu, la publicité pour ce livre figure toujours sur le site des éditions Dialogues avec une apologie du volume sous forme d’interview écrite et filmée.

Les médias si empressés d’en faire la promotion et de présenter son auteur comme victime, ont gardé le silence sur l’issue de ces procédures et l’on peut s’assurer en parcourant les sites qui évoquent l’affaire sur Internet que l’auteur et l’éditeur apparaissent toujours comme les victimes d’une procédure abusive contre laquelle ils ont interjeté appel.

Plus grave encore, alors que l’auteur et l’éditeur sont définitivement condamnés pour atteinte à la vie privée, des forums nationalistes continuent de publier l’argumentation de Michel Treguer qui nomme le « fils de l’Allemand » en alléguant que ce dernier était « si coopératif » qu’il lui « a paru évident qu’il serait satisfait de la publication du livre et ému d’apprendre enfin le nom probable de son père ».

Nulle mention de la condamnation sur Wikipedia où l’article Michel Treguer, manifestement rédigé par lui-même, mentionne Avec le temps de manière tout à fait élogieuse.  Il y est même précisé que

« Michel Treguer a consacré une partie de son œuvre écrite aux notions d’humanité et d’identité, dans ses ouvrages La Nuit celtique, Aborigène occidental, Espèce d’Homme ! et Gwir. On peut même, dans un autre genre, y adjoindre Avec le temps. »

La notion d’humanité telle que la conçoit Michel Treguer relève, en effet, d’un genre très particulier.

Le livre est présenté comme étant toujours en vente sur le site de la librairie Dialogues où figurent trois films publicitaires sur le volume.

On ne s’étonnera pas de voir la librairie Dialogues donner d’abondance la parole aux autonomistes et publier des essais à la gloire de la pseudo-révolte des Bonnets rouges organisée par le lobby patronal breton.

 
 © Françoise Morvan