Pendant que se déroule la guerre en Ukraine, le Conseil régional de Bretagne organise un colloque à l’Université de Vannes pour dénoncer l’ethnocide… commis par la France en Bretagne – en Bretagne et, bien sûr, ailleurs, car ce n’est pas seulement l’ethnie bretonne qu’il s’agit de sauver : le colloque a pour but de « réexaminer les pratiques ethnocidaires de la France vis-à-vis de ses minorités culturelles ou des peuples dont elle refuse de reconnaître les droits fondamentaux en Alsace, en Corse, au Pays basque, en Bretagne, en Occitanie, en Catalogne, en Flandre, en Savoie, dans les territoires d’outre-mer ».
Invités à combattre les pratiques ethnocidaires dont ils s’estiment victimes, des militants bretons (Tangi Louarn, Jean-Jacques Monnier dont nous avons ici analysé le scandaleux essai, Résistance et conscience bretonne, Rozenn Milin, ex-directrice de la chaîne TVBreizh de Patrick Le Lay, et Paul Molac, ex-président de Kevre Breizh, l’association qui organise ce colloque, plus des militants basque, corse, alsacien, gallois et Louis-Georges Tin qui est surtout connu pour avoir été radié du CRAN et avoir collaboré assidument à la chaîne de propagande de Poutine RT (interdite désormais).
Le soutien de Poutine aux militants ethnistes si utiles pour affaiblir l’État français est connu de longue date (on se souvient de la présence des chaînes russes encourageant les Bretons à se séparer de la France lors de la révolte des Bonnets rouges et des liens avec l’Institut de Locarn).
Ce colloque organisé sur fonds publics est l’expression officielle de la propagande soutenue par le Conseil régional socialiste.
On pourra lire à ce sujet une protestation argumentée.