La guerre en Ukraine vue de Bretagne

Le soutien des nationalistes bretons à la Russie de Poutine a été constant pour des raisons évidentes : haine de la France républicaine, ethnisme voire racisme pour ces identitaires bretons invités à collaborer au grand combat pour une Europe blanche nettoyée de ses envahisseurs. « Une Europe de la propreté », disait Joseph Le Bihan, fondateur de l’Institut de Locarn. Il est utile de lire à ce sujet l’article qui rappelle ces faits bien occultés. 

Lors de la « révolte des Bonnets rouges » que nous avons analysée ici cinq chaînes de la télévision officielle russe étaient présentes à Carhaix pour soutenir le supposé combat d’émancipation de la nation bretonne génocidée par la France.

Comme Hitler en son temps, Poutine encourage l’irrédentisme : quoi de plus naturel ? 

Nous avons alors cité les émissions de Daniel Mermet à l’Institut de Locarn.

« Vive la Bretagne libre ! (1) » diffusée mercredi 22 janvier 2014.

« Vive la Bretagne libre ! (2) » diffusée jeudi 23 janvier 2014.

« De quelle couleur le bonnet rouge ? » et diffusé le lundi 3 février 2014.

Le directeur lui-même se vantant de ses liens avec le KGB : quelle illustration des propos de Françoise Morvan interrogée sur cette guerre menée sur le sol breton !

En soulignant le rôle joué par l’entreprise Yves-Rocher dans l’arrestation de Navalny, elle a montré à quel point ces relations se poursuivaient. Plus gros exportateur breton vers la Russie, Yves-Rocher est présenté comme victime de la guerre contre l’Ukraine, avec les entreprises de l’agroalimentaire… 

Mais, pas plus que les Russes, les Bretons ne sont coupables des combats menés en leur nom.

Encore faudrait-il que la censure permette à leurs protestations de se faire entendre.

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