18 décembre 2014.
Au cours de l’an passé, la pseudo-« révolte des Bonnets rouges », organisée par le lobby patronal breton (avec à sa tête Alain Glon, président de l’Institut de Locarn) et le lobby autonomiste breton (avec à sa tête Christian Troadec, maire de Carhaix) aboutissait, de manière inespérée pour ces groupes de pression, au « Pacte d’avenir pour la Bretagne » signé le vendredi 13 décembre 2013 à Rennes par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Acte d’allégeance aux autonomistes et pacte conclu avec eux pour faire de la Bretagne une région pionnière dans la länderisation de la France contre l’héritage républicain, le « Pacte d’avenir » permettait (entre autres) au gouvernement de déléguer la Culture à la Bretagne — ce contre quoi seul à ce jour le GRIB a protesté.
Les 6 et 7 décembre, le ministre de la Culture, Fleur Pellerin, venait à Rennes signer le « volet culturel du Pacte d’Avenir », à savoir la délégation de la Culture. Qui aura compris les enjeux de ce qui a été mis en place ? À lire la presse, la ministre est venue rendre hommage aux Transmusicales, inaugurer la médiathèque du Rheu et, subsidiairement, faire un mystérieux cadeau aux Bretons…
Le 18 décembre, célébration par le Premier ministre Manuel Valls du « Pacte d’avenir » et, dans la droite ligne de ce qui précède, discours d’allégeance aux autonomistes au nom de l’« identité » et avec apologie du drapeau national breton dit « gwenn-ha-du », symbole antirépublicain par excellence.
Pour sauver l’honneur, il y aura tout de même eu un communiqué du Parti de gauche.