Les 5 000 drapeaux bretons distribués par le conseil régional de Bretagne pour la finale de la Coupe de France afin de bien montrer que Nantes appartient à la nation bretonne ont sombré dans la foule des supporters… Commentaires affligés des militants :
« Les gens prenaient le fanion poliment comme ils l’auraient fait
d’un échantillon de Coca-Cola ou d’un tract pour Macron ou Mélenchon.
Les drapeaux faits en Chine traînaient ensuite par terre dans les
travées du stade de France. »
Oui, le gwenn-ha-du est made in China, comme tous les objets du culte… Oui, les drapeaux distribués ont été jetés comme des torch listri. Oui, les supporters nantais étaient venus avec leurs drapeaux. On serait tenté de dire que les ardents supporters de la nation bretonne ont vu jaune mais en fait, non – le culte du noir et blanc développerait-il une forme nouvelle de daltonisme ? – la marée de drapeaux jaunes leur est restée mystérieusement invisible :
« On n’a pas vu les gwenn ha du à la télé, au stade. Je me
réjouissais de voir une marée de notre drapeau, bien visible. Comment
5 000 drapeaux ont-ils pu ainsi disparaître dans les tribunes ? »
Cet épisode offre tout de même face au déversement de propagande habituel, sous forme de retour au réel, un beau symbole de la « réunification ».