2 octobre 2015
Christian Troadec considère avec indignation la loi sur les pratiques culturelles des artistes amateurs (nombre annuel de représentations avec billetterie fixée par décret) destinée à permettre aux artistes amateurs de sortir un tant soit peu du statut d’exploités taillables et corvéables à merci.
Il déclare : « Les Bretons en ont assez. Ils sont assez grands pour s’occuper eux-mêmes de la culture sans passer par une loi imaginée à Paris. On se rend compte une nouvelle fois de l’indispensable nécessité d’un pouvoir réglementaire en Bretagne. »
Le festival des Vieilles Charrues qu’il a créé repose, de fait, sur l’exploitation du bénévolat, exploitation présentée comme un argument pour s’opposer à toute règlementation : le « pouvoir règlementaire » tel que le conçoivent les autonomistes est le pouvoir de s’opposer à toute règlementation échappant à la loi du profit.