15 novembre 2014.
Cérémonie du Collier de l’Hermine organisée par l’Institut culturel de Bretagne.au Château des ducs à Nantes.
La cérémonie est précédée par un colloque et une table ronde.
Participent au colloque l’historien autonomiste Jean-Jacques Monnier qui développe une version nationaliste des combats ancestraux des Bretons (« 12 siècles, 13 révoltes ») ; puis le porte-parole des Bonnets rouges, Jean-Pierre Le Mat, responsable du site indépendantiste contreculture.org, qui présente les « cahiers de doléances des Bonnets rouges » ; enfin, des Sicules autonomistes qui demandent le droit à l’autodétermination (ces derniers déclarent que « dans un pays centralisé comme la France l’indépendance ne peut s’obtenir que par la guerre »).
Suit une table ronde avec Patrick Marescal, ancien président du conseil général de Loire-Atlantique (qui se dit « très honoré d’être président d’honneur de cette matinée »), Paul Molac, député autonomiste, qui veut amener les députés à voter la « réunification » ; Jean-Michel Le Boulanger, vice-président du conseil régional en charge de la Culture qui se vante de son intervention à Nantes pour la « réunification » ; le géographe autonomiste Jean Ollivro qui appelle à la « réunification » et s’indigne que l’« on évite les identités ».
Aucun ne proteste contre l’appel à la guerre contre la France.
En fin d’après-midi, la médaille de l’Institut culturel de Bretagne est décernée à Jean-Pierre Le Mat pour ses « Cahiers de doléances des Bonnets rouges », ainsi qu’au Comité Anne de Bretagne présidé par le militant nationaliste Jacques-Yves Le Touze.
La Cérémonie de l’Hermine a lieu dans la salle du Harnachement.
Sont herminisés : Jacqueline Lecaudey-Le Guen, qui gère la libraire Coop-Breizh de Paris ; Philippe Abjean, militant breton catholique, à l’initiative du Tro-Breizh et de la Vallée des saints ; Erwan Vallerie, militant nationaliste, fondateur de l’association Skoazell-Vreizh destinée à soutenir les terroristes bretons. ; Félix et Nicole Le Garrec, auteurs de Des pierres contre des fusils, sur Plogoff en 1980, qui ont travaillé avec René Vautier, lui-même décoré du Collier de l’Hermine (et qui devait témoigner en en 2004 pour les terroristes du FLB).