Il est souvent difficile de s’y retrouver dans le fatras des marqueurs identitaires et des références plus ou moins obscures soigneusement travesties par les nationalistes bretons.
Voici, en tout cas, sur divers sujets, de brèves synthèses immédiatement utilisables.
Nous donnons ici des fiches sur
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— Le drapeau national breton dit « gwenn-ha-du » (: blanc-et-noir)
On notera que « gwenn-ha-du » est donné partout comme inventé en 1923 d’après le drapeau américain. C’est faux. En 1920, à la demande d’Eugène Régnier, directeur du cercle celtique de Paris, Maurice, dit Morvan, Marchal, étudiant en architecture à Rennes, a fabriqué ce drapeau en copiant purement et simplement le blason de cette ville.
Le blason de Rennes, « d’argent, à trois pals de sable, au chef semé d’hermine » comporte des « pals » par allusion aux palissades de Rennes qui lui auraient permis de soutenir plusieurs assauts. La Bretagne est donc résentée comme barricadée mais victorieuse, ce qui semble bien être en contradiction avec les propos de Morvan Marchal et autres autonomistes.
Ce drapeau a d’abord été « lancé sur la scène parisienne » et ce n’est qu’en 1925 qu’il a été adopté par le Parti autonomiste breton, non sans réticences, d’ailleurs (voir à ce sujet l’article « Blanche hermine, noir drapeau »).
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— L’hymne national breton dit « bro goz » (ou bro gozh » ) (: vieux pays)
Le drapeau breton résulte somme toute d’un plagiat, et l’hymne national aussi…