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Inutile d’entrer ici dans les polémiques au sujet de la littérature bretonne : existe-t-elle ? Ou doit-elle se réduire à la littérature de langue bretonne ? Est-elle une littérature de province ? Une littérature française banale ? Une littérature française avec un grand souffle venu d’ailleurs brassant les effluves de la langue celtique perdue ? Les rares auteurs qui comptent n’ont eu de cesse que d’être ailleurs, d’une manière ou d’une autre, et la promotion sur fonds publics d’auteurs de seconde zone n’a servi qu’à la folklorisation attendue. Lorsque cette folklorisation s’appuie sur une falsification des textes et des biographies, il est salubre de protester, même si cette protestation n’est pas prise en compte par les instances culturelles de Bretagne surtout soucieuses de faire de la littérature un attribut identitaire de plus.
On trouvera donc ici
• Une protestation contre le Dictionnaire des romanciers de Bretagne de Jacqueline et Bernard Le Nail
• Une protestation contre le Dictionnaire des auteurs de jeunesse de Bretagne dû aux mêmes.
• Une protestation contre la publication par Per Denez des textes racistes de Youenn Drezen parus dans L’Heure bretonne et Arvor sous l’Occupation (drezen-antisemite).
• Une analyse critique de l’édition des carnets de François-Marie Luzel par des militants nationalistes sous la direction de Per Denez (edition-Luzel).
• Une analyse critique de l’édition par Michel Treguer des articles de Roparz Hemon rassemblés sous le titre Un Breton découvrant la Bretagne (Hemon_Treguer_meme_combat).
• Une critique de deux livres complémentaires de Michel Treguer :
— Avec le temps (condamné en justice et interdit à la vente)
• Un texte sur Ololê et les frères Caouissin, membres du Kommando de Landerneau.