Élections régionales : banalisation du nationalisme breton

12 octobre 2015 —

Article de Didier Gourin dans Ouest-France donnant la parole à Bertrand Deléon, chef de file de la liste « Notre chance l’indépendance » qui rassemble également le Parti breton (notoirement lié à l’Institut de Locarn et dont le président à été responsable du réseau diaspora économique de l’Institut de Locarn).

D’après Bertrand Deléon, « la France n’est pas réformable, sa culture reste centralisatrice et il n’y a jamais eu d’évolution ». Lorsque la Bretagne sera indépendante, les militants bretons ne lui seront pas forcément hostiles : « Nous aurons toujours du plaisir à aller en France », précise même Bertrand Deléon qui enseigne à Diwan. « Quant à savoir si cette liste se situe plutôt à gauche ou plutôt à droite, ses promoteurs estiment que la question n’est pas vraiment là. Leur seule et unique priorité est la Bretagne », constate le journaliste.

Ni rouge ni blanc, breton seulement, vieux mot d’ordre du nationalisme breton. Un mot d’ordre qui l’a conduit de l’extrême droite au nazisme via quelques errements fédéralistes ou prétendus tels.

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